samedi 28 février 2015

Dernier hommage à un Ami



(J'ai écrit ce texte à la mémoire de Gérard , mon cousin ,  décédé d'un cancer en février 2011)
 
Comme dit le poète tu as franchi la porte
Avec délicatesse et sans faire de bruit.
Tu n’as pu résister au mal qui t’emporte
Te privant du bonheur de jouir de ta vie.
Je voudrais, mon ami, ici te rendre hommage,
Attester que j'ai pu admirer ton courage,
Ta hargne à te battre contre ta maladie
Lorsque je t'emmenais suivre ta thérapie.

Aujourd'hui  ton chemin passe de l'autre côté.
N’aie donc pas de regret si tu n’as pu finir
Tes projets  engagés, tes vœux ou  tes désirs.
Et si dans ton silence tu nous as observés,
Tu as pu remarquer combien ta brusque absence
Etait insupportable à toute l'assistance.
Je peux bien à présent, sans risque de médire,
Faire sans flatterie l’éloge de ton souvenir.

Tu étais bon vivant, épris de bonne chère.
Tu étais un ami joyeux, simple et sincère.
Tu savais bien aussi amuser tes copains,
Raconter des histoires, faire le plaisantin.
Tu savais profiter des joies de l’existence,
Préparer des p’tits plats pour les jours de bombance.
Tu n’as jamais été d’une nature compliquée.
Tu n’aimais ni l’orgueil ni la frivolité.

Les femmes de ta vie ont eu beaucoup de chance.
Marie, Julie, Fabienne  et, bien sûr, Marie France.
Respect, Amour, Passion, tu leur as tout donné
Elles étaient toujours là au sein de tes pensées.
Tu chérissais aussi ton rôle de grand-père.
Tu aimais tes petites-filles et savais les distraire
Tu en parlais souvent, toujours avec passion
Elles faisaient ta fierté et ton admiration.

Je voudrais souligner  ton opiniâtreté
A préserver les tiens des embûches de la vie,
Rappeler que tu étais fidèle en amitié
Et que ta gentillesse forçait la sympathie.
J’aimerais témoigner de tes engagements
Lorsque tu t'impliquais avec discernement
En t’associant à bien des œuvres humanitaires
Où l’on avait besoin d’équipages volontaires.

Et quand le temps venu tu as pris ta retraite,
Il n’était pas question pour toi que tu t’arrêtes.
Tu aurais pu alors  profiter de la vie,
Mais c’est pour  ton village que tu t’es investi.
Je me souviens aussi d’un certain Téléthon
Et du concert classique au centre Généthon.
Vous aviez invité pour cette occasion là
Le grand  pianiste argentin, Miguel Estrella.

Maintenant si tu es dans la pièce à côté,
Si ton corps délaissé est devenu poussière,
Une poignée de cendres dans l'urne funéraire,
Ton esprit éternel près de nous est resté.
Nous ne te voyons pas mais tu es toujours là,
Présent comme autrefois au tréfonds de nos cœurs
Comme quand on partageait tes Joies et ton Bonheur.
Ta mémoire, mon Ami,  ne nous quittera pas.

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