samedi 28 février 2015

Les jardins de l’enfance


J’observe mes petits-enfants
Et mes pensées s’envolent
Vers les rives du temps
De mes années frivoles.
Des images du passé
Se pressent dans ma tête.
Vagues de sonorités
Tintant comme à la fête.
Et des bulles d’émotions
Que j’avais oubliées
Ravivent les visions
De mes jeunes années.

Je revois le pavillon
Où s’écoula mon enfance,
Et mes joyeux compagnons
Complices de mes errances.
Nos grandes occupations
Avant l’âge de raison,
Faire aboyer les chiens
Faire crier les voisins.
On se prenait pour Zorro,
Tarzan ou d’autre héros
Qu’on  voyait au cinéma.
La télé  n’existait pas !

On parcourait les chemins
A la recherche de butin
Tel que les fruits des vergers
Qu’en douce on allait chiper.
On était des flibustiers,
Des pirates sans pitié.
Et cachés dans nos cabanes
On jouait de la sarbacane.
Nous étions conquistadors
Quêtant de mythiques trésors.
Ou bien des corsaires du roi
A la poursuite d’une proie.

Tout près du chemin de fer
Nous avions notre repaire.
Et souvent vaille que vaille
C’était notre  champ de bataille.
Des couvercles de poubelle
Nous tenaient lieu de tourelles
D’où tels de fiers  canonniers,
Nous décimions les frisés.
Et lorsque le train passait
Dans le fond du défilé
Nous devenions les indiens
Rejouant l’attaque du train.

Et les journées s’égrenaient
A l’ombre de nos aînés
On vivait dans l’insouciance
Des intrigues sans conséquence.
Toutes ces odeurs du passé
S’agitant dans ma mémoire.
J’aimerais  les raconter
Sans en faire toute une histoire.
Mais une comptine banale
Serait le support idéal
Qui conterait d’abondance
Les souvenirs de mon enfance.
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