mardi 10 mars 2015

Liberté



Nous ne sommes pas libres de vivre où bon nous semble.
Nous ne sommes pas libres d’aimer qui bon nous semble.
Nous ne sommes pas libres de naître ou de mourir.
Qu’es-tu donc liberté si tu n’es pas choisir ?

Serais-tu qu’un vain mot ? De ceux qui font sourire ?
De ceux que l’on invoque quand on n’a rien à dire ?
Serais-tu de ces mots qui brillent dans les livres
Mais qui ne servent à rien quand on voudrait les vivre ?

Pourtant tu parles bien, tu as belle apparence.
N’est-ce pas en ton nom qu’on libéra la France ?
Tu portes l’espérance des peuples asservis
Tu cèles aussi la haine qui les avilit.

Tu ne peux ignorer que c’est sous ta bannière
Que l’on arrache encore des enfants à leur mère !
Qu’on excuse des viols, des meurtres, des rapines !
Qu’on sème la terreur, qu’on tue, qu’on assassine !

Tu donnes le vertige à tous ceux que tu tentes
Et qui ne voient plus rien que ce qui les tourmente.
A ton idéalisme ils sont inféodés.
Retourne auprès de Dieu qui t'a imaginée.

Laisse-nous maintenant remonter seuls la pente
Où par tes illusions tu nous as fait glisser.
Nous voulons de ton nom bannir l’épouvante
Et brandir en drapeau l’esprit de ta pensée.

En souvenir de toi, très chère Liberté.

1 commentaire:

  1. La liberté bien comprise commence par le respect de l'autre, rien à voir avec le fanatisme ou l'anarchie

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