mercredi 25 mars 2015

Un parfum de Paradis


C'est peut-être une idée qui trouble mon esprit
Et qui reste tapie au fond de l'inconscient
Une de ces illusions qu'on sent de temps en temps
Se mêler quelques fois aux affres de la nuit.
Comme un rêve, une féerie envahit ma conscience
Les pensées qui naissent ont un goût de paradis  
Mais mon âme ne peut ni en percevoir l'essence
Ni même de mon corps en ressentir la vie.

Je flotte doucement  entre la nuit et l'ombre
Je reste ensorcelé  et d'humeur vagabonde
Si je suis éveillé je ne vois pas le monde
Mes yeux ne peuvent pas  percer cette pénombre.
Je t'invente en privé créant ton apparence
Je t'attache à mon rêve, t'enserre dans mes bras
Sur l'écran de ma nuit je fais mon cinéma
Ton visage s'estompe et puis tout recommence.

Tu entres dans le jeu, mon bonheur te façonne
Tes lèvres me sourient, ton regard me désarme
Et je tombe éperdu, subjugué par ton charme,
D'un amour improbable que mon rêve festonne.
Je ne vois pas ton corps mais je sens ton esprit
Je voulais l'investir, nous fondre et fusionner.
Je voulais te séduire, je te sens m'échapper.
Mon rêve vacille et  ton image s'enfuit.

Je tends mes bras vers toi, mais déjà tu t'en vas
Ton visage s'efface, tu deviens silhouette,
Je veux te retenir, te rendre la vedette
Mais malgré mes prières tu ne me reviens pas.
Une vague de tristesse submerge ma conscience
Je sais.que je ne peux t'empêcher de partir
Et je sens que cela  va me faire souffrir.
Et puis je me réveille ! Que dure est ton absence !

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